[14 mars]
Soirée d’ouverture « La vie et la littérature » en présence de Marco Magini « Comme si j’étais seul », Paolo Di Paolo « Presqu’une histoire d’amour », et Frank Iodice « Les désamoureux », concert Jazz avec le quartet AJP Espace Beaulieu Bordeaux Saint-Genès – Entrée 10€

18h30 Présentation du Festival par Stefania Graziano présidente du festival.
18h45 « La vie et la littérature », avec les écrivains Marco Magini, Paolo Di Paolo et Frank Iodice (modérateur Marco Magini, traduction Félicia Lignon).
19h30 – Dédicaces des livres par les trois auteurs.
20h00 – Concert Jazz avec le quartet AJP : Andrea Glockner (trompette, bugle) Jean-Pascal Cavard (guitare), Eric Duboscq (contrebasse), Antoine Taussat (batterie).
20h45 – Apéritif / dégustation en partenariat avec l’Ecomusée de la Vigne et du Vin de Gradignan, le restaurant Da Bartolo et les épiceries fines Casa Mia (Bordeaux), Fiori di Pasta (Bordeaux) et l’assiette de l’Epicerie (Léognan).

[15 mars]
Château Bardins (Pessac-Léognan) : visite du château, atelier d’œnologie et dégustation aux saveurs françaises et italiennes.

12h30, entrée 30€ (20€ pour les adhérents de Notre Italie)

Moments de découverte et de convivialité en présence des écrivains présents ce jour-là au château Bardins à Cadaujac. Cette activité est assurée par Pascale Larroche qui a créé les Ateliers au Château au printemps 2014 pour partager sa passion et vous faire découvrir les vins de Bordeaux autrement. Les recettes de cette activité sont reversées entièrement au festival pour participer à son financement.

Rencontre avec Sandro Bonvissuto autour de son roman « Dedans ».
18h00, à la librairie La Zone du Dehors à Bordeaux — modérateur Lorenzo Le Quellec, traduction Laura Zanghi – Entrée libre

Projection du film « Nessuno può volare » (sous-titré en français) tiré du livre de Simonetta Agnello Hornby, suivi d’un échange avec le public en présence de l’autrice du livre.
20h30, en collaboration avec le cinéma Utopia Bordeaux – modératrice Stefania Graziano, en présence de Delphine Gachet traductrice du livre de Simonetta Agnello Hornby « Le secret de Torrenova » – entrée 7€

[16 mars]
Présentation du roman « Je reste ici » avec l’auteur Marco Balzano.

10h30, en collaboration avec la librairie Georges et Lettres du Monde – modératrice Stefania Graziano, traduction Laura Zanghi – Entrée libre.

Rencontre avec l’écrivain Alberto Garlini autour de son roman « Le temps de la fête et des roses ».
17h30, en collaboration avec la librairie Georges à Talence – modérateur Lorenzo Le Quellec, traduction Laura Zanghi – Entrée libre

Table ronde « Langues régionales, territoire, République : unité nationale et pluralité linguistique sont-ils compatibles en Europe ? »
14h00, en collaboration avec le musée d’Aquitaine – rencontre modérée par Jérémie Obispo de l’Office Public de la Langue Occitane Nouvelle-Aquitaine – traduction Stefania Graziano – Entrée libre

Si le plurilinguisme étatique domine au sein de la majorité des nations, la France se distingue par une certaine frilosité sur le sujet. Les langues autres que le français font encore aujourd’hui l’objet de fantasmes qui laisseraient à penser que cette richesse irait à l’encontre de l’unité de la République. Cet enjeu, qui transcende les clivages politiques traditionnels, n’appartiendrait-il finalement qu’aux régionalistes ou aux nationalistes ? La « nation unie politiquement et plurielle culturellement », si chère à l’écrivain Félix Castan, restera-t-elle une utopie ? L’Italie et ses nombreuses langues régionales apporteront un éclairage complémentaire qu’il sera intéressant de croiser.

Cette table ronde modérée par Jérémie Obispo est proposée autour de Patrick Lavaud, chercheur, collecteur et documentariste, Jean-Baptsite Coyos de l’Académie de la langue basque, Giuliana Portas, spécialiste de la langue catalane d’Alghero en Sardaigne et Tiziana Gallien, Espaci Occitan en Piémont.

Concert d’Elsa Martin (chant) et Stefano Battaglia (piano) : « Sfueâi ».
20h30, en collaboration avec l’atelier Pouëdras-Pianos à Talence – entrée 20€

Novella Cantarutti, dans une de ses poésies, définit ainsi Sfueâi : « essaim de lumière disséminé dans l’obscurité du ciel par une main inconnue ». Un regard vers le haut, le regard de celui qui se demande ce qu’il y a au-delà de ce que l’on voit. Des questions anciennes qui habitent l’homme depuis la nuit des temps, des suggestions qui éveillent et renvoient vers l’extérieur (es-primere). Des questions qui se manifestent au travers de la musique et de la poésie frioulane où deviennent naturels le sens du sacré, la vie et ses valeurs les plus profondes et réelles, la nature, l’amour pour la beauté et les personnes. La langue frioulane faite de terre et de métaphores, de racines et de symbolismes comme récupération et recherche, pont entre les origines et le futur.

Les musiques de Sfueâi, écrites par les deux auteurs, s’inspirent des poésies « L’Aunar o Ciampanis » de Pasolini, « La Nina e l’anzal o Canaa su la puarta » de Cantarutti, « Elementare » de Cappello, « Prejere » de Giacomini « Anin a gris » de Maria Di Gleria. (source http://elsamartin.it)