[16 mars]

Vernissage de l’exposition « Langages, matériaux et techniques différentes dans la recherche
contemporaine en Emilie-Romagne » Commissaire : Sandro Malossini

18h30 au Prieuré de Cayac de Gradignan, entrée libre

Cette exposition souhaite représenter le panorama actuel de l’art en Emilie-Romagne. A travers la sélection de vingt artistes, dix femmes et dix hommes, dans une sorte de couples artistiques où le lien n’est pas stylistique mais intellectuel, sont représentés les différents moments d’une recherche commune sur le langage de l’art qui, par le biais de modalités, de matériaux et de techniques différents compose une vision univoque et différente d’un monde qui, bien que territorial, appartient à la globalité de la communication et de la connaissance. L’exposition est le billet de visite d’un territoire qui, depuis les années cinquante, grâce à la présence de quelques-uns parmi les plus importants artistes et critiques, a vu grandir à son égard l’intérêt national et l’attention du monde de l’art et de la culture. A partir des années soixante-dix et quatre-vingt avec la création du nouveau diplôme des Arts, de la Musique et du Spectacle (DAMS) à l’Université de Bologne, les plus grands intellectuels italiens ont conflué vers le chef-lieu de la région donnant ainsi naissance à une nouvelle génération d’opérateurs culturels mais aussi d’artistes, de musiciens et d’acteurs. La liste de tous ceux qui ont obtenu un diplôme dans cette discipline est trop longue mais elle permettrait de mieux connaitre une partie de l’Italie d’aujourd’hui, celle d’une nouvelle communication culturelle qui a modifié des codes et des critères vieux et dépassés, ainsi que de nouveaux journalistes, écrivains, critiques, conservateurs de musées, acteurs, metteurs en scène, musiciens et artistes visuels originaires de cette région. L’art a donc été protagoniste dans toutes ses formes pendant plus de deux décennies et il trouve maintenant une nouvelle saison grâce à des parcours créatifs qui sont explicités à travers des modes traditionnels comme la peinture et la sculpture ou par de nouveaux langages de masse, des vidéos, des performances etc.
Voici la vision, bien que non exhaustive, que nous voulons donner avec cette exposition et ces artistes :
Ara Marco, Babini Giuliano, Bottarelli Maurizio, Bulzatti Aurelio, Cinelli Antonella, De Angelis Bruno, Franceschini Flavia, Frasnedi Alfonso, Gasparini Marina, Goberti Gianfranco, Lamberti Lucia, Mastronardi Carlo, Nanni Menetti, Osti Maurizio, Pagnani Roberto, Pasquini Stefano W., Pellizzola Marco, Santoli Leonardo, Tagliatti Ketty, Tinarelli Enzo, Torre Fabio, Volta Paolo, Zucchini Giorgio.

[17 mars]

Ferruccio De Bortoli dialoguera avec Marc Agostino autour de l’Italie, sa culture et ses problématiques contemporaines, entre crises économique, sanitaire, sociale et identitaire.
18h30, Villa 88, 88 Rue de Saint- Genès Bordeaux avec le soutien du musée de la Mer et de la Marine de Bordeaux

Ferruccio de Bortoli (Milan, 20 mai 1953). Il est journaliste et écrivain. Il a été deux fois directeur du Corriere della Sera, de 1997 à 2003 et de 2009 à 2015, et directeur du quotidien d’économie Il Sole 24 Ore de 2005 à 2009. Depuis 2015, il est président de Vidas Milan et actuellement dirige la maison d’édition Longanesi.

[18 mars]

Concert de Mario Castelnuovo « Lezioni di incendio »
20h30 au Rocher de Palmer de Cenon, entrée payante

Mario Castelnuovo est un monument de la chanson à texte italienne. Il est aussi écrivain de romans et de récits, peintre et portraitiste. Pour ce concert, largement présenté dans toute l’Italie, Mario, qui joue de la guitare, sera accompagné de Giovanna Formulari (violoncelle et piano) et Stefano Zaccagnini (guitare). Ce spectacle sera surtout un voyage musical à travers lequel s’affirmeront la parole et la beauté de notre paysage et de nos arts. Le mot « Incendio » (incendie) indique justement la passion avec laquelle se mettent en scène, dans les grands et les petits espaces, les nombreuses nuances de la beauté.

[19 mars]

Marco Amerighi dialoguera autour de son nouveau livre « Randagi » (Bollati Boringhieri Editeur) avec Stefania Graziano Rencontre en italien avec traduction en français par Alysa Todaro
11h, au Dôme, 221, av. de Thouars à Talence, entrée libre

« Un roman magistral » (Sandro Veronesi)
C’est le récit de l’histoire de Pietro Benati et de sa famille sur lesquels pèse une étrange malédiction : tous les hommes sont destinés à disparaitre, un jour ou l’autre, pendant un certain temps. Portrait d’une génération en souffrance mais qui continue de se battre, le roman raconte l’amitié, la jeunesse et les sentiments.

Né à Pise en 1982, Marco Amerighi est titulaire d’un doctorat en littérature étrangère contemporaine. Traducteur de l’espagnol pour différentes maisons d’édition italiennes, il vit aujourd’hui à Milan. « Le temps qui reste » son premier roman aux édition Liana Levi, traduit en français par Françoise Brun, a eu un grand succès auprès du public et de la critique.

« Femmes qui s’affirment dans des espaces d’hommes » Rencontre / table ronde avec Simona Baldelli et Enrica Maria Ferrara autour du roman de Simona Baldelli “Alfonsina e la strada” (Sellerio, 2021)
Rencontre en italien avec traduction en français de Alysa Todaro

Au Dôme, 221, av. de Thouars à Talence

Alfonsina Strada a été l’unique cycliste femme à avoir participé au Tour d’Italie de 1924. Première femme qui osa défier le machisme sportif, elle a remporté de nombreux prix nationaux et internationaux.
Dans ce roman Simona Baldelli, avec beaucoup de sensibilité et d’élégance, retrace son histoire et celle faite de privations d’un village, Fossamarcia, aux portes de Bologne. En toile de fond l’histoire de l’Italie entre les deux guerres et la montée du fascisme.

Simona Baldelli a étudié à l’Ecole de Théâtre de Bologne. Son premier roman “Evelina e le fate” (Giunti, 2013), a été finaliste au Prix Italo Calvino et a obtenu le Prix Littéraire John Fante 2013. Avec le roman « Il tempo bambino” (Giunti, 2014), finaliste au Prix Littéraire Città di Gubbio, elle a abordé la thématique de la pédophilie. En 2018, elle a publié « L’ultimo spartito di Rossini » aux édition Piemme sur la vie du grand compositeur italien. Le roman a été présenté à Bordeaux à l’occasion du 150e anniversaire de la mort du compositeur.

Enrica Maria Ferrara est née à Naples. Elle habite à Dublin où elle enseigne langue et littérature italiennes au Trinity College. Active promotrice de la culture italienne, elle a publié des essais, des revues, des articles et des critiques littéraires. Elle collabore à l’Institut Italien de Culture de Dublin.

Rencontre « Autour de la traduction » avec Fabrizia Parini
17h, au Dôme, 221, av. de Thouars à Talence, entrée libre

Fabrizia Parini est traductrice et professeur de traduction. Elle a travaille pour Garzanti à la réalisation de dictionnaires français-italien, traduit des essais et des textes techniques et scientifiques. Actuellement elle est la directrice de Civica Scuola Interpreti e Traduttori Altiero Spinelli de Milan.

Marco Caramelli présente ses romans « Les Nouveaux Monstres » aux éditions Bruit Blanc et » Un Beau Désordre » aux éditions Robert Laffont. Dialogues entre l’auteur et Bruno Rattini et Stefania Graziano
18h, au Dôme, 221, av. de Thouars à Talence, entrée libre

Un recueil de huit nouvelles, huit portraits d’une société noyée dans un hédonisme exacerbé, étouffée par son manque de buts et de valeurs. Dans un Paris contemporain, des personnages se trouvent confrontés à leur médiocrité et à l’impossibilité du bonheur.

Après une enfance dans la région de Naples, Marco Caramelli s’installe à Montpellier, puis à Paris où il travaille pendant dix ans comme enseignant/chercheur à l’INSEEC Grande École.
« Les Nouveaux Monstres » est son premier livre suivi par « Un beau désordre », adaptation littéraire d’un des plus grands films de Federico Fellini.

[20 mars]
« Le Palio de Sienne. Une fête italienne » (Edizioni Laterza) Duccio Balestracci nous guidera à la découverte d’une des plus grandes tradition au monde : Le Palio. Un voyage dans le temps, à travers des siècles de fêtes italiennes. Rencontre en italien avec traduction en français par Alysa Todaro

14h, au Musée d’Aquitaine, 20, Cours Pasteur Bordeaux, entrée libre

Duccio Balestracci a été professeur à l’Université de Sienne où il a enseigné l’Histoire du Moyen Age, les Civilisations du Moyen Age et l’Histoire de la Protoglobalisation. Il a travaillé sur l’histoire des classes subalternes, de l’alphabétisation (Cilastro che sapeva leggere, Pacini, Pisa 2004), de la guerre (Le armi, i cavalli, l’oro, Laterza, Roma Bari, 2009), de la confrontation entre cultures (Terre ignote strana gente, Laterza, Roma-Bari 2001). Il a étudié la construction de l’identité européenne au cours du Moyen Age (Ai confini dell’Europa medievale, Bruno Mondadori, Milano 2008) et nationale dans l’Italie du XIX siècle (Medioevo e Risorgimento.

“Jean Claude Izzo et Marseille” racontés par Stefania Nardini, écrivaine et journaliste italienne, dialogue entre l’autrice et Bruno Rattini
17h30 à la Cabane du Monde au Rocher de Palmer de Cenon, entrée libre

Jean Claude Izzo était un écrivain, journaliste et poète français né à Marseille d’un père italien et d’une mère d’origine espagnole. En 1970, il publie son premier recueil de poèmes, Poèmes à haute voix. En 1978, il rompt avec le PCF auquel il avait adhéré, quitte Marseille, et rédige des articles dans différentes revues. En 1995, poussé par Michel Le Bris et Patrick Raynal il publie dans la Série noire Total Khéops, lauréat du Trophée 813 du « meilleur roman francophone » qui sera un gros succès public. C’est le premier volet de la « Trilogie marseillaise », avec Fabio Montale (nom inspiré par le poète italien Eugenio Montale), policier déclassé et fils d’immigré appréciant la poésie, le jazz, la pêche et les femmes.

Stefania Nardini a collaboré au quotidien « Il Messaggero » s’occupant de sujets liés à l’immigration clandestine, à la violence et aux discriminations sexuelles. Son premier livre « Roma nascosta », sorti en 1985 pour les éditions New Compton, raconte les lieux artistiques de la capitale fermés au public. En 2000 elle publie son premier roman « Matrioska, storia di una cameriera clandestina che insegnava letteratura aux éditions Piranti et, depuis 2002, elle vit entre Rome et Marseille. Dans la cité phocéenne elle a commencé à travailler à une biographie sur Jean-Claude Izzo et participé à des spectacles avec GianMaria Testa. Cofondatrice de plusieurs revues littéraires, elle est très engagée dans la valorisation de la culture méditerranéenne. Son dernier roman « La combattente » aux édition E/O est sorti en 2021.

Concert de « AGEA Project »
20h30 au Rocher de Palmer de Cenon (entrée 10€)

AGEA Project est le nouveau projet du tromboniste franco-italien Andrea Glockner et du guitariste turc Ege Akyldiz. Né d’une rencontre à l’Académie Nationale de Jazz de Sienne (Italie, https://www.sienajazz.it) le groupe propose des compositions originales influencées par la tradition du jazz (bebop, post-bop) mais développe aussi une vision moderne, une énergie rock, des effets électroniques et des moments d’improvisation libre. Le projet met en avant deux instruments que l’on rencontre rarement dans le Jazz, le trombone à pistons et l’euphonium, en équilibre avec la trompette et la guitare qui alterne solos et accompagnement de la solide section rythmique. L’entente et la complicité entre les musiciens, le plaisir de jouer ensemble et de partager leur musique sont évidents. La composition du groupe est la suivante :

Andrea Glockner : trombone à pistons / euphonium
Francesco Assini : trompette
Ege Akyıldız : guitare
Francesco Saporito : piano et keyboard
Fabio Angeli : basse électrique
Giuseppe « Pepi » Salime : drums