[18 mars]
Ouverture du festival, présentation du programme « Le rôle des femmes dans les sociétés d’aujourd’hui »
Rencontre avec l’écrivaine Dacia Maraini, marraine de l’édition 2023
18h30 au château de Thouars de Talence, sur réservation au 06 68 14 26 33
Dacia Maraini est une écrivaine, autrice de théâtre et poétesse italienne de la seconde moitié du XXe siècle. Elle a obtenu le Prix Strega en 1999, pour Buio. Après une enfance difficile, marquée par une rétention de toute sa famille dans un camp de concentration japonais, en 1942 – ses parents ayant refusé de signer l’allégeance à la République de Salo – elle revient en Sicile, puis, à 18 ans, fugue pour rejoindre son père et s’installe à Rome, où elle a poursuivi ses études et a fait une variété d’emplois. En collaboration avec plusieurs autres jeunes, elle a fondé une revue littéraire appelée Tempo di letteratura, publié par Pironti à Naples, et a commencé à contribuer à des magazines comme Nuovi Argomenti et Mondo. Pendant les années soixante, elle a publié ses premiers romans et a également commencé à tourner son attention vers le théâtre. Avec un groupe d’écrivains, elle fonde le Teatro del Porcospino, un théâtre consacré exclusivement à la mise en scène de nouvelles œuvres italiennes. En 1973, elle a contribué à la fondation du Teatro della Maddalena, exécuté uniquement par des femmes. Elle a été la compagne d’Alberto Moravia et une grande amie de Pier Paolo Pasolini avec qui elle a entrepris des voyages dans le monde entier. L’une de ses œuvres les plus connues est « La Vie silencieuse de Marianna Ucrì » qui est inspiré de la vie d’une aïeule de la romancière.
[30 mars]
Vernissage de l’exposition « Au-delà de la surface, la matière devient langage » sculptures en Emilie-Romagne, Commissaire d’exposition : Sandro Malossini
18h30 au Marché des Chartrons de Bordeaux, sur réservation au 06 68 14 26 33
Vernissage en présence De Fabio Raineri vice-président de l’Assemblée Législative Emilie-Romagne et Gloria Evangelisti, cabinet présidence Assemblée Législative.
Liste des artistes : Alessandra Bonoli, Flavia Franceschini, Mirta Carroli, Sergio Monari, Bruno De Angelis, Sergio Zanni, Pinuccia Bernardoni, Francesco Finotti, Mauro Mazzali, Federico Capitani, Giuliano Babini, Paolo G. Conti, Marco Fornaciari, Mirella Saluzzo
[31 mars]
« Quand les langues font aussi résistance : voyage dans la culture occitane en Italie » Conférence de Stefania Graziano Glockner
18h00 au Marché des Chartrons de Bordeaux
La conférence sera suivie par la projection de deux interviews : à Rosella Pellerino directeur scientifique de Espaci Occitain au Piémont et à Domenico Iacovo président de l’association culturelle Gardia Doc de Guardia Piemontese en Calabre. Les interview ont été réalisées par Stefania Graziano Glockner et sous-titrées en français par Margot Malesan de la Civica Scuola Interpreti e Traduttori Altiero Spinelli de Milan
Après des études en géologie, Stefania Graziano s’est installée en France où elle a obtenu un diplôme pour l’enseignement du Français et de l’Italien Langues Étrangères. Elle a une longue expérience dans l’enseignement de l’italien aux adultes et a travaillé à l’université en qualité de lectrice et dans différentes associations et écoles de Bordeaux. Active promotrice de la culture italienne, en 2010 elle a créé l’association culturelle Notre Italie pour contribuer à la diffusion de la culture italienne. Elle a fondé en 2018 la revue en ligne Simposio Italiano et dirige le festival Le Printemps Italien. Elle collabore avec différents festivals en Italie et en France.
Projection du film « I Vitelloni » à l’occasion du 30ème anniversaire de la mort de Federico Fellini. Echange entre Patrice Lajus auteur du livre « Tout sur Fellini » aux éditions Gremese et Monique Moulia, professeur de français et cinéphile.
20h30 au cinéma Utopia de Bordeaux
Passionné par l’œuvre de Fellini, Patrice Lajus lui a consacré divers textes : un essai subjectif, Federico Fellini ou La Vision partagée (Tournefeuille Editions, 1993), des collaborations aux ouvrages Fellinicittà (Les Editions de La Transparence, 2009) et Tout sur Fellini (Gremese, 2020), ainsi qu’un article, « Fellini-Van Sant, un trait d’union musical », sur le site il était une fois le cinéma.com
Professeur de Lettres et cinéphile, membre de Notre Italie, Monique Moulia aime partager son travail autour du cinéma et de la littérature en présentant des films et en dialoguant avec des écrivains.
« La littérature nous sauvera » Paolo di Paolo dialogue avec Maïa Kanaan et Lucia Boni. Traduction: Alessandro Balzarotti de la Civica Scuola Interpreti e Traduttori Altiero Spinelli de Milan
10h30 à la Médiathèque Castagnera de Talence
Paolo Di Paolo est né à Rome en 1983. Écrivain très prolifique, il a publié de nombreux romans dont certains ont reçu d’importants prix. Beaucoup de ses livres sont nés à partir de dialogues avec Antonio Debenedetti, Dacia Maraini, Raffaele La Capria, Antonio Tabucchi et Nanni Moretti. Il est aussi l’auteur de livres pour enfants. Il écrit pour le théâtre, pour le quotidien Repubblica et pour l’hebdomadaire L’Espresso. Il est directeur artistique du Salerno Letteratura Festival qui, cette année, a célébré sa dixième édition. Ses romans « Lontano dagli occhi », « Una storia quasi solo d’amore », et « Dove eravate tutti » aux éditions Feltrinelli ont été traduits en français. Il conduit l’émission radiophonique La Lingua Batte sur Radio Rai Tre.
Maïa Kanaan-Macaux est née en Italie et travaille entre la Normandie et Paris. Elle est productrice de projets culturels. Auteure d’un recueil de paroles de femmes issues de l’immigration, On ferme les yeux, on marche, on ne sait pas si c’est la vie ou la mort (Les mauvaises herbes éditions), elle a coécrit deux documentaires avec Fabrice Macaux, Onu, la diplomatie du silence (Public Sénat, 2016) et Aux pieds de la gloire (Arte France, 2020). Chez Julliard, elle a publié deux romans : Avant qu’elle s’en aille, paru en mars 2020, et Les Exilés, en mars 2022.
Lucia Boni vit et travaille à Ferrare. Elle a étudié à l’Institut d’Art « Dosso Dossi » de Ferrare et à l’Académie des Beaux-Arts de Bologne. Elle enseigne et depuis 2015 travaille dans le « Laboratorio delle Arti » avec des projets finalisés à la sensibilisation artistique et expressive. Depuis l’année 2000 elle collabore avec la Direction Artistique de la Galérie d’Art « Il Carbone » pour l’association culturelle Accademia d’Arte « Città di Ferrara ». Elle a publié « Imbuti di cristallo » en 2009 pour La Carmelina Edition, « Pensieri di cioccolata e menta » pour Ideagramma, « Noci &bauli » qui a reçu le prix Narrativa au X concours Niccolini en 2015, « Lembi e le sette chiese » pour la Carmelina Edition en 2016, « Custodi di dune » pour les éditions Campanotto et « Imbuti di cristallo » en 2021 pour la Carmelina Edition. Ses poésies et ses textes de prose ont été publiés dans des revues de littérature et des anthologies.
« La voix des femmes émerge des décombres. La valorisation des écrivaines oubliées avec un regard tourné vers le futur » Enrica Ferrara dialogue avec Nadia Terranova. Traduction de Alessandro Balzarotti de la Civica Scuola Interpreti e Traduttori Altiero Spinelli de Milan
14h00 au Forum des Arts et de la Culture de Talence
Née à Messine, en Sicile, Nadia Terranova vit et travaille à Rome. Après avoir obtenu son diplôme de philosophie et son doctorat à Catane, elle s’installe en 2003 à Rome et s’y consacre à l’écriture de son premier roman « Gli anni al contrario » publié en 2005 chez Einaudi. Le roman, qui selon un article de décembre 2019 publié par le journal La Repubblica fait partie des dix plus beaux romans italiens sortis dans la décennie 2009-2019, est accueilli positivement par le public et la critique, remportant de nombreux prix dont le Prix Bagutta et le prix américain The Bridge Book Award. Le roman a été traduit en français par Romane Lafore avec le titre « Les années à rebours » aux éditions La Table Ronde.
Enrica Maria Ferrara est née à Naples. Depuis 2001 elle vit à Dublin où elle enseigne la langue et la littérature italienne au Trinity College. Active promotrice de la culture italienne, elle a publié de nombreux essais et des traductions en italien et en anglais. Elle collabore avec la radio irlandaise et l’Institut de culture italienne de Dublin où elle a interviewé de nombreux écrivains, des critiques et des traducteurs tels Antonia Arslan, Ann Goldstein, Lia Levi e Domenico Starnone. Parmi ses œuvres, il faut citer : “Calvino e il teatro. Storia di una passione rimossa” (Oxford: Peter Lang, 2011); “Il realismo teatrale nella narrativa del Novecento. Vittorini, Pasolini, Calvino” (Firenze: Firenze University Press, 2014); “Staged Narratives / Narrative Stages”, a cura di E. M. Ferrara e Cormac Ó Cuilleanáin (Firenze: Franco Cesati, 2017), “Posthumanism in Italian Literature and Film. Boundaries and Identity” (Palgrave Macmillan, 2020). Actuellement elle travaille à son premier roman.
Rencontre en français avec l’écrivaine Chiara Mezzalama autour de son roman « Après la pluie »
(Eds. Mercure de France) traduit de l’italien par Léa Drouet. Dialogue avec l’autrice et Monique Moulia
15h30 au Forum des Arts et de la culture de Talence
Chiara Mezzalama est née à Rome le 28 septembre 1972. Elle vit entre Rome et Paris et a deux enfants. Écrivaine, traductrice et psychothérapeute, ses romans sont publiés par la maison d’édition de Rome E/O. Son deuxième roman, Il giardino persiano a inspiré un album jeunesse Le jardin du dedans-dehors, Les Éditions des Éléphants, qui a gagné plusieurs prix dont le prestigieux Prix Sorcières. Son roman Dopo la pioggia, 2021, présenté au Premio Strega, a été traduit en français et en Ukrainien. Elle donne des cours de littérature à l’Institut italien de culture de Paris et collabore avec plusieurs journaux italiens. (photo : copyright Rino Bianchi).
Professeur de Lettres et cinéphile, membre de Notre Italie, Monique Moulia aime partager son travail autour du cinéma et de la littérature en présentant des films et en dialoguant avec des écrivains.
Rencontre avec l’écrivaine Maria Grazia Calandrone autour de son roman « Dove non mi hai mai portata ». Dialogue avec l’autrice et Enrica Maria Ferrara. Traduction en français.
16h45 au Forum des Arts et de la Culture de Talence
Maria Grazia Calandrone est une poétesse, écrivaine, journaliste, dramaturge, enseignante, autrice et conductrice pour la Rai. Elle a réalisé aussi des reportages vidéo sur l’accueil des migrants et sur Sarajevo. Elle tient des laboratoires de poésies dans des écoles, des prisons et DSM. Elle a obtenu plusieurs prix pour la poésie et la critique littéraire. Les derniers livres qu’elle a écrit sont : Serie fossile (Crocetti 2015), Gli Scomparsi – storie da «Chi l’ha visto?» (Pordenonelegge 2016), Il bene morale (Crocetti 2017), Giardino della gioia (Mondadori 2019), Fossils (SurVision, Ireland 2018), Sèrie Fòssil (Edicions Aïllades, Ibiza 2019), le antologie Questo corpo, questa luce (Almutawassit Books, Beirut 2020) e A vida inteira (Editora Urutau, São Paulo, Brasil 2022). Les romans Dove non mi hai portata (Supercoralli Einaudi 2022) e Splendi come vita (Ponte alle Grazie 2021, demifinaliste au Prix Strega), Versi di libertà – Trenta poetesse da tutto il mondo (Oscar Bestsellers Mondadori 2022), Brilha como vida (Relicário Edições, Brasil 2022). Porta in scena il videoconcerto Corpo reale. (Photo Barbara Ledda).
« Un gentilhomme français à la découverte de l’Italie. Michel de Montaigne 1580-1581 », par Duccio Balestracci. Traduction en français d’Alessandro Balzarotti de la Scuola Civica intrepreti e Traduttori Altiero Spinelli de Milan
18h00 au Forum des Arts et de la Culture de Talence
Professeur à l’Université de Sienne, Duccio Balestracci a enseigné l’Histoire du Moyen Age, la Civilisation du Moyen Age et l’Histoire de la Protoglobalisation. Il a travaillé sur l’histoire des classes subalternes, de l’alphabétisation, de la guerre et de la confrontation entre cultures. Il a étudié la construction de l’identité européenne au cours du Moyen Age (Ai confini dell’Europa medievale, Bruno Mondadori, Milano 2009) et nationale dans l’Italie du XIX siècle (Medioevo e Risorgimento).
Spécialiste de l’histoire du Palio de Sienne, monsieur Balestracci a fait une très belle conférence en 2022 au Musée d’Aquitaine de Bordeaux à l’occasion de la troisième édition du festival Le Printemps Italien.
[2 avril]
Table ronde « Etre femme au sud » : célébration de Goliarda Sapienza avec Manuela Spinelli, Serena Tedesco et Nathalie Castagné. Table ronde en ligne (envoi du lien sur demande).
Manuela Spinelli est maîtresse de conférences à l’Université Rennes 2, spécialiste des études de genre, de littérature et civilisation italiennes. Elle est co-fondatrice de Parents & Féministes, association qui œuvre pour une parentalité égalitaire. Ses recherches et travaux portent sur la construction des masculinités et des féminités, sur la littérature du travail et son lien avec les identités de genre, sur la maternité. Elle a publié de nombreuses œuvres parmi lesquels il faut citer « Eduquer sans préjugés. Pour une éducation non sexiste des filles et des garçons » en 2021, « Donne e sud. Percorsi nella letteratura italiana contemporanea » en 2018. Rappelons aussi son passage à France Culture en 2021 avec « Droits des femmes. Construire l’égalité par l’éducation ».
Serena Todesco est traductrice littéraire et chercheuse en littérature italienne contemporaine. Elle a écrit de nombreuses œuvres sur la mémoire des femmes en littérature et a dédié plusieurs essais à des autrices qui ont écrit sur le Sud et/ou sur la maternité (Elena Ferrante, Michela Murgia, Anna Maria Ortese, Maria Rosa Cutrufelli, Nadia Terranova, Maria Attanasio, Giuliana Saladino, Maria Occhipinti, Viola Di Grado, Slavenka Drakulić). La Sicile est au centre de sa monographie « Tracce a margine. Scritture a firma femminile nella narrativa storica siciliana contemporanea” (Pungitopo 2017), tandis qu’en 2021 est sorti « Campo a due. Dialogo con Maria Rosa Cutrufelli » (Giulio Perrone Editore), une conversation sur les écritures, les féminismes et les cultures des femmes. Elle vit à Zagreb depuis plusieurs années.
Après des études de philosophie et de chant, Nathalie Castagné, née et vivant à Montpellier, s’est largement consacrée à la traduction, sans cesser de pratiquer l’écriture qui l’avait de loin précédée. Son dernier livre publié – au Seuil, en 2001 – est « L’Harmonica de cristal ». Après divers travaux (Dario Bellezza, Collodi (Pinocchio), Saba, Pasolini, Elisabetta Rasy, Maria Rosa Cutrufelli, Paolo Barbaro, Marco Tullio Giordana, Dacia Maraini, Raffaele La Capria…), le hasard a mis sur son chemin « L’Art de la joie », de Goliarda Sapienza, qu’elle a traduit et qui a paru une première fois en 2005 aux éditions Viviane Hamy. Sans pour autant en négliger d’autres (notamment « Giorgio Vigolo, pour La Virgilia », paru aux éditions de La Différence en 2013), elle n’a plus abandonné cet auteur et s’est désormais lancée pour les éditions Le Tripode dans la traduction de son œuvre complète.
Table ronde « le choix de l’exil » avec Sophie Avon, Renato Chiocca et Giovanni Dozzini. Traduction en français. Modérateur : Marc Agostino avec l’intervention de Stefania Graziano.
14h00 aux Halles des Chartrons de Bordeaux
Sophie Avon est née en Algérie en 1959. Elle a fait ses études à Bordeaux (Fac de Lettres) et à Paris (au cours Florent), avant de vivre à Amsterdam, puis d’entreprendre un voyage à la voile de neuf mois qui l’a menée au Sénégal et de là, au Brésil. De retour en France, elle délaisse le théâtre pour se consacrer à la littérature et au journalisme. Son premier roman, Le silence de Gabrielle, paraît en 1988. Douze ouvrages suivront, publiés chez Arléa, Gallimard, Denoël et au Mercure de France. Sophie Avon est également critique de cinéma pour le journal Sud-Ouest depuis 2001. Elle intervient au Masque et la Plume sur France Inter. Son dernier roman, Une femme remarquable (aux éditions Le Mercure de France) évoque une femme qu’elle n’a jamais connue, sa grand-mère paternelle, morte en Algérie en 1954.
Renato Chiocca est metteur en scène et scénariste. Il travaille pour le cinéma, le théâtre et la télévision. Diplômé en science de la communication, il a été assistant de Mimmo Calopresti et de Daniele Luchetti. Il a dirigé des spectacles théâtraux, des vidéoclips et des programmes télévisés. Ses reportages et documentaires ont été primés en Italie, France, Allemagne, Suisse Etats Unis et Chine. En 2018, il a réalisé « La Cicatrice » pour Oblomov Editions sur la ligne de frontière entre le Mexique et les Etats Unis.
Giovanni Dozzini est né à Pérouse. Il est journaliste et écrivain. Il a publié plusieurs romans : « Il cinese della piazza del pino » aux éditions Midgard en 2005, « L’uomo che manca » aux éditions Lantana en 2011 et « La scelta » aux éditions Nutrimenti. En 2018 avec le roman « Et Baboucar guidava la fila » aux éditions Minimum Fax a remporté le prix européen Prize for Littérature. Le roman a été traduit en plusieurs langues et aussi en français par Marguerite Pozzoli.
Marc Agostino est un historien français et professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3. Chercheur au Centre d’Études des Mondes Moderne et Contemporain (CEMMC), il s’intéresse particulièrement à l’histoire des religions et a notamment effectué des recherches sur l’histoire de la papauté contemporaine et sur l’histoire de la religion en Aquitaine. Il a travaillé sur le catholicisme en Algérie et a contribué à la mise en route d’un Centre de Recherche sur le Judaïsme. Il donne régulièrement des contributions aux études sur François Mauriac et participe au Rayonnement culturel de la ville de Bordeaux avec des conférences et des séminaires auprès d’associations et municipalités. Il est aussi membre de plusieurs sociétés savantes locales et nationales.
« La voix des paysages » rencontre avec la poétesse Imasango Boutin et le musicien Mostapha El Harfi
Lectures et musique
16h30 à Latresne (salle des fêtes, rue du stade)
Imasango Boutin nait et grandit en Nouvelle-Calédonie. Agrégée d’espagnol et poète, elle a mené en parallèle enseignement et actions culturelles sur son île. Sa poésie singulière, parole unique et incontournable, lui vaut d’être invitée en tant que voix contemporaine d’outremer. Par son lyrisme sensuel et solaire, au fil des vers, elle interroge la part métisse de nos identités tressant la natte de notre humanité. Auteure de divers ouvrages, elle participe à plusieurs anthologies notamment aux éditions Bruno Doucey où sont édité « Pour tes mains sources », « Se donner le pays, paroles jumelles » co-écrit avec Déwé Gorodé et « Ce pays dans mes veines ». Elle signe également des livres d’artistes aux éditions de la Mergeride en collaboration avec Robert Lobet et un recueil de poésies jeune public « Le poète marchant pieds nus » aux éditions Plume de Notou illustré par Stéphane Foucaud à Nouméa.
Né à Oujda, Maroc, le 27 mai 1959, Mostafa Harfi est diplômé du conservatoire d’Oujda « Music tarab Gharnati ». En 1985 il arrive en France pour préparer une thèse de doctorat en histoire de la philosophie à la Sorbonne. Il donne des cours de musique à la maison du Maroc, Paris. Il est membre actif de l’institut du monde arabe (activités culturelles section musique). En 1996 il lance la première école de percussion et instruments orientaux à Montpellier et participe à plusieurs festivals dans la région Languedoc Roussillon. En 1999, à l’occasion de l’année du Maroc en France, il participe à une tournée musicale dans toute la France avec des écrivains marocains francophones dans le cadre de « La caravane du livre ». En 2000 il crée la même école à Mérignac et Bordeaux. En 2003 il fonde l’Association des Artistes Marocains en France afin de faire connaître la musique et les rythmes arabes en général et marocains en particulier. Mostafa Harfi a également produit plusieurs CD arabo-andalou et marocains et participé à plusieurs émissions télévisées en France et au Maroc.
Projection du documentaire « Mattotti » de Renato Chiocca. La séance sera précédée d’une introduction en présence du metteur en scène.
18h00 à Latresne (salle des fêtes, rue du stade)
Lorenzo Mattotti est un des plus grands dessinateurs au monde. A travers la participation d’artistes comme Jerry Kramski, Carlo Mazzacurati, Tonino Guerra, Gabriella Giandella et d’autres encore, mais surtout à travers des instants de travail dans son atelier de Paris, ce film est l’occasion pour explorer avec pudeur le processus créatif d’un des plus protagonistes des arts figuratifs contemporains.
Renato Chiocca est metteur en scène et scénariste. Il travaille pour le cinéma, le théâtre et la télévision. Diplômé en science de la communication, il a été assistant de Mimmo Calopresti et de Daniele Luchetti. Il a dirigé des spectacles théâtraux, des vidéoclips et des programmes télévisés. Ses reportages et documentaires ont été primés en Italie, France, Allemagne, Suisse Etats Unis et Chine. En 2018, il a réalisé « La Cicatrice » pour Oblomov Editions sur la ligne de frontière entre le Mexique et les Etats Unis.
« Perpetual Possibility » Concert de Camilla Battaglia
20h30 à Latresne (salle des fêtes, rue du stade), entrée 10 €
Camilla Battaglia a étudié la philosophie à l’Université de Milan et ensuite s’est diplômée en chant à la Siena Jazz Academy. En 2010 elle a publié son premier album comme vocaliste accompagnée par le trio de Renato Sellani. Elle a participé à plusieurs concours nationaux et internationaux qui lui ont permis de gagner des prix prestigieux. « Tomorrow-2More Rows of Tomorrows », sorti en 2016 pour Dodicilune, est le titre de son deuxième album né d’une recherche sur le langage et une collaboration avec Andrea Lombardini, Roberto Cecchetto, Nicolò Ricci, David Binney, Federico Pierantoni, Bernardo Guerra.
« Perpetual Possibility » est une performance intime, imaginée comme un récit sonore dédié aux vers des Quatre Quatuors de T.S. Eliot. L’exhibition se déroule presque complétement dans le noir avec les voix et les sons accompagnant le public dans un parcours d’images introspectives liées à la structure musicale et conceptuelle du recueil poétique.