Littérature, musique, histoire, expositions, tables rondes
18h30 « Alba Florio, douleur et beauté » par Stefania Graziano au Château de Thouars à Talence. La conférence sera suivie par la lecture de poésies en français et en italien accompagnée au piano par Lucrezia Rudino, et par des témoignages de la nièce de la poétesse Giusy Florio. Entrée gratuite.
Née à Scille en Calabre, Alba Florio s’est imprégnée de la tradition et des motifs psychologiques et ontologiques de cette terre. Elle a été toujours à l’écart des circuits culturels et éditoriaux de son époque, ce qui explique la faible diffusion de ses textes. Lorsque son premier recueil de poèmes Estasi e preghiere (Extases et prières) paraît (1929), peu de gens remarquent cette jeune poétesse de 19 ans. Avec l’Oltremorte (1936) qui lui vaut le prix littéraire Maria Enrica, Viola Alba Florio met fin à son expérience hermétique qui, partant des influences extrêmes de Pascoli, se fait l’écho des accents dramatiques de Giuseppe Ungaretti et recueille les nouvelles propositions de Salvatore Quasimodo. Ses deux derniers recueils, Troveremo il paese sconosciuto (1939) et, après de nombreuses années, Come mare a riva (1956), ont vu le thème du pessimisme existentiel se dilater et s’approfondir. Ultima striscia di cielo Luigi Pellegrino Editore, sorti en 2000, est son dernier recueil de poésies.
Après des études en géologie, Stefania Graziano s’est installée en France où elle a obtenu un diplôme pour l’enseignement du Français et de l’Italien Langues Étrangères. Elle a une longue expérience dans l’enseignement de l’italien aux adultes et a travaillé à l’université en qualité de lectrice et dans différentes associations et écoles de Bordeaux. Active promotrice de la culture italienne, en 2010 elle a créé l’association culturelle Notre Italie pour contribuer à la diffusion de la culture italienne et des cultures minoritaires. Elle a fondé en 2018 la revue en ligne Simposio Italiano et dirige le festival Le Printemps Italien. Elle collabore avec différents festivals en Italie et en France.
Arrivée il y a 7 ans d’Italie natale pour poursuivre son apprentissage musical, Lucrezia Rudino navigue entre chant et guitare, basse ou piano. Influencée par le jazz, adepte de musique italienne et fan inconditionnelle des Beatles, ses interprétations délicates vous emporterons au loin. Elle est membre de nombreux projets dont le groupe Borgias, le Collectif jazz Mellifera et le groupe bordelais Terland.
19h30 Concert Jazz de Alex Golino trio avec Alex Golino au saxophone, Yann Penichou à la guitare et Timo Metzemakers à la contrebasse au château de Thouars – Entrée 10€ – Réservation possible sur hello asso.
Établi à Bordeaux depuis des nombreuses années après avoir vécu aux Etats-Unis, le saxophoniste italo-grec Alex Golino est vite devenu l’un des musiciens le plus en vue de la région. Il a étudié à Rome, Athènes et Boston avec John la Porta, Jerry Bergonzi, Joe Viola, Bill Pierce, George Garzone, Hal Crook, parmi d’autres. Il a joué en Italie, Grèce, Etats-Unis, Angleterre, Norvège, Espagne et dans nombreux festivals : Bayonne, Monségur, Marciac, Bordeaux, Stavanger, Boston, San Sebastian… Après avoir joué dans des contextes musicaux différents et variés, il se consacre essentiellement au jazz et à sa riche tradition, tout en restant ouvert aux influences les plus hétéroclites. (D.R.) (Action Jazz). Il sera très bien entouré lors de ce concert par Yann Pénichou à la guitare et Timo Metzemakers à la contrebasse.
20h30 Moment de convivialité autour d’une assiette gourmande italienne ! (10€, sur réservation au 06 68 14 26 33 / notreitalie@gmail.com ou bien sur hello asso).
Rencontre en ligne avec l’écrivain Sacha Naspini autour de son roman Oxygène.
17h à la médiathèque de Latresne. Liens visio facebook ici.
Dialogue avec l’auteur Anna Maria Scaramuzzino. Interprétariat assuré par Amanda Boschetti.
En partenariat avec la librairie Lisons sous la pluie et la ville de Latresne.
Sacha Naspini est né en 1976. Il est l’auteur de romans traduits dans plusieurs langues et présents dans vingt-six pays. Oxygène est son premier ouvrage traduit en français. Sacha Naspini est également éditeur et directeur artistique. Il écrit pour La Repubblica et pour le cinéma. Dans le roman Oxygène, aux éditions Actes Sud traduit de l’italien par Jean-Luc Defromont, un jeune homme de vingt-sept ans, voit sa vie basculer le jour où son père, l’éminent professeur Carlo Maria Balestri, est embarqué par les forces de l’ordre. Cet anthropologue et chef de famille attentionné a, durant des années, séquestré des petites filles. L’ultime victime et seule rescapée du prédateur, Laura, a été enlevée à l’âge de huit ans. Elle aura passé quatorze ans dans un conteneur. Luca doit désormais apprendre à vivre avec cette nouvelle identité sociale : il est le fils d’un monstre insondable et le sang qui coule dans ses veines fait de lui un paria. Coupé de son passé et des souvenirs d’un géniteur qui ne montrait pas son vrai visage, il est obsédé par celle qui a côtoyé cet autre durant ses longues années de captivité. Laura a vingt-deux ans lorsqu’elle quitte sa cage de fer et retourne auprès d’une mère qui ne l’attendait plus. Mais recouvre-t-elle pour autant la liberté ? Ce roman à la langue acérée nous plonge au coeur de conditions humaines extrêmes et montre comment, même libre de ses mouvements, chacun peut rester prisonnier.
Anna Maria Scaramuzzino est née à Campiglia Marittima et s’est rapidement installée à Roccella Jonica où elle a passé son enfance et son adolescence. Elle a fréquenté l’université de Pise où elle a obtenu une licence en littérature. Après avoir travaillé comme journaliste à la radio et à la télévision, elle s’est finalement tournée vers l’enseignement, obtenant un poste au lycée E. Fermi de Cecina. Passionnée d’art, elle a publié aux éditions Il Foglio le roman Macchie d’Anima, un recueil de nouvelles inspirées de la vie et des œuvres des Macchiaioli. En 2018, elle a remporté le prix Campiglia avec Colori del mondo.
Stefania Graziano rencontre l’écrivain Gianmarco Parodi
18h à la médiathèque de Latresne.
En partenariat avec la librairie Lisons sous la pluie et la ville de Latresne
Né à Sanremo, Gianmarco Parodi est issu d’un milieu agricole. Il a écrit plusieurs romans dans le genre fantastique. Chacun de ses récits est ancré dans sa terre d’origine, l’extrême ouest de la Ligurie. Il part de Triora, un village perché célèbre pour un grand procès de l’inquisition, en passant par sa ville natale, jusqu’à la frontière troublée avec la France. Il enseigne les techniques de narration à la Scuola Holden, où il a obtenu son diplôme. Il anime des randonnées littéraires, des promenades narratives et des ateliers d’écriture en ligne. Il a remporté plusieurs prix nationaux de poésie et a fondé le collectif de poésie Vivaio del Verso. Avec Non tutti gli alberi, il a été finaliste du prix Italo Calvino en 2021. En 2023 il publie le roman Nella Città invisibile. Viaggio immaginario nei luoghi calviniani aux éditions Piemme : un voyage dans sa ville Sanremo qui est aussi la ville de Italo Calvino fait de petits pas sur de grands pas. La lumière du chemin est en fait Italo Calvino. Un chemin fait de lieux, de récits, de souvenirs.
La rencontre se terminera à 19h avec la lecture d’extraits des livres de Gianmarco Parodi en italien et en français entrecoupés d’une dégustation de vins franco-italiens avec Jade Ritou. Une participation au frais de 5€ sera demandée (réservation possible sur hello asso ou au 06 68 14 26 33 / notreitalie@gmail.com)
Un repas – sur réservation au 06 68 14 26 33 / notreitalie@gmail.com – est prévu au restaurant Le Bocce de Latresne à 20h30 pour conclure la manifestation.
A 19h, présentation de l’exposition, des œuvres et des artistes par le commissaire d’exposition Sandro Malossini, avec le soutien de la mairie de Ravenne, de la Biennale de la Mosaïque de Ravenne, de l’Assemblée Législative de la Région Emilie Romagne et de la ville de Gradignan.
Interprétariat en français assuré par Alessandro Balzarotti.
L’exposition se tiendra du 5 au 7 avril au Prieuré de Cayac à Gradignan.
Vernissage vendredi 5 avril à 19h
Samedi 6 avril de 10h30 à 19h30
Dimanche 7 avril de 10h30 à 19h30
Artistes : Giuliano Babini, Luca Barberini, Marco Bravura, Cacotre Mosaico, Marco De Luca, Giovanna Galli, Arianna Gallo, Takako Hirai, Stefano Mazzotti, Aleksandra Miteva, Silvia Naddeo, Felice Nittolo, Marco Pellizzola, Paolo Racagni, Suzanne Spahi, Enzo Tinarelli, Sara Vasini.
Textes du catalogue : Daniele Torcellini et Giovanni Fanti.
Une exposition centrée sur la recherche contemporaine à Ravenne, ville symbole de la mosaïque dans le monde. A cette occasion seront présentées les œuvres de vingt artistes qui œuvrent dans la ville et qui se sont formés à l’Académie des Beaux-Arts et dans des laboratoires. L’exposition aura pour objectif de faire connaître la mosaïque non seulement en tant que technique de reproduction mais aussi en tant que sujet créatif qui utilise aujourd’hui, des formes, des dimensions et des matériaux différents.
Conférence « Migrations et immigration dans la littérature italienne » par Marguerite Pozzoli à 10h30 la Médiathèque Castagnera de Talence.
Cette conférence sera suivie par la présentation du roman Et Baboucar marchait devant aux éditions Actes Sud avec l’auteur Giovanni Dozzini. Interprétariat assuré par Alessandro Balzarotti.
Marguerite Pozzoli est née en Italie. Agrégée de Lettres modernes, elle a traduit une centaine de titres. Depuis 1989, elle dirige la collection Lettres italiennes pour les éditions Actes Sud. Parmi les auteurs traduits : P. P. Pasolini, A. M. Ortese, Roberto Saviano, Maurizio Maggiani, Giorgio Pressburger, Stefano Benni, Luigi Guarnieri, Valerio Magrelli, Marta Morazzoni… Membre d’ATLF, elle a siégé à la commission Littératures étrangères du CNL. Elle anime régulièrement des ateliers de traduction, occasions rêvées de faire toucher du doigt les dilemmes du traducteur, et découvrir, in fine, que le texte met à mal toutes les théories préétablies (source altritaliani.net).
Giovanni Dozzini est un romancier et journaliste italien. Diplômé en droit, il commence à travailler comme journaliste pour le quotidien Il Giornale dell’Umbria. En 2005 il rejoint le service culture de la rédaction du quotidien Corriere dell’Umbria. Actuellement il travaille comme journaliste indépendant pour divers journaux et magazines. En 2019 il signe le roman « Et Baboucar marchait devant » aux éditions Actes Sud traduit de l’italien par Marguerite Pozzoli. Adoptant le point de vue de quatre adolescents, l’auteur dépeint une Italie à la fois provinciale et emblématique dans l’accueil qu’elle réserve aux étrangers. Un week-end commencé dans une sorte d’allégresse s’avère n’être qu’une parenthèse fragile que le moindre incident peut faire basculer dans le drame. Avec ce road trip plein de pudeur et d’humanité, Giovanni Dozzini propose un regard neuf sur l’exil.
Projection du documentaire sur Venise « In aquis fundata » du réalisateur Andrea de Fusco
14h au Forum de Talence
Réalisateur, photographe et artiste visuel, Andrea De Fusco est né à Rome et vit et travaille entre les capitales italienne et française. Diplômé du DAMS de Rome 3, il a étudié à l’ESRA de Paris où il a obtenu son diplôme, puis a passé son master à New York. Malgré son jeune âge, il peut se targuer d’avoir réalisé plusieurs œuvres audiovisuelles et photographiques, allant de l’installation vidéo au documentaire.
Ce documentaire sous-titré en français raconte comment dans une Venise – ville où le réalisateur a grandi et qu’il porte dans son cœur – désormais presque transformée en parc à thème, les derniers héritiers de la grande tradition amphibie de la Sérénissime continuent de trouver le sens de la ville dans son élément fondateur l’eau. L’œuvre a été présentée aux RIFF Awards en 2017
Après la projection, Stefania Graziano dialoguera avec Giovanni Montanaro auteur du roman Il libraio di Venezia (Le libraire de Venise) aux éditions Feltrinelli. Interprétariat assuré par Alessandro Balzarotti.
Giovanni Montanaro est né à Venise en 1983. Avocat, mais aussi écrivain, il écrit des ouvrages de fiction et des pièces de théâtre. Toutes les couleurs du monde aux éditions Grasset a été finaliste du prix Campiello en 2012. Avec son dernier roman Il libraio di Venezia l’auteur nous emmène à Venise, à Campo San Giacomo où il y a Moby Dick, une librairie de celles “dont on s’étonne qu’elles existent encore, alors qu’il y en a dans toutes les villes, tenaces comme des guérilleros, élégantes comme des princesses”. Son libraire est Vittorio, la quarantaine passée, qui vit pour ses livres, qui se bat pour continuer à les vendre. Un jour, il rencontre Sofia, aux yeux clairs et aux réponses rapides, qui a pris l’habitude de lui rendre visite. Mais le 12 novembre 2019, 187 centimètres d’eau exceptionnellement haute inondent les maisons, les magasins, submergent les étagères de Vittorio. Les pages se noient, et “Campo San Giacomo est plein de livres perdus, et il semble que tout soit perdu”. Giovanni Montanaro, qui a vécu de près les jours tragiques de l’inondation, les raconte d’une manière très éloignée des chroniques qui ont ému le monde.
Table ronde « La littérature et les changements climatiques / penser et raconter l’urgence climatique » avec Paolo di Paolo, auteur du roman Senza umani (Un monde sans les êtres humains, Ed. Feltrinelli), Fabio Deotto auteur du roman L’altro mondo. La vita in un pianeta che cambia (L’autre monde. La vie dans une planète qui change aux éditions Bonpiani)
16h30 au Forum des arts et de la culture de Talence.
Dialogue avec les intervenants Michele Borsatti. Interprétariat assuré par Alessandro Balzarotti et Stefania Graziano
Paolo Di Paolo est né à Rome en 1983. Écrivain très prolifique, il a publié de nombreux romans dont certains ont reçu d’importants prix. Beaucoup de ses livres sont nés à partir de dialogues avec Antonio Debenedetti, Dacia Maraini, Raffaele La Capria, Antonio Tabucchi et Nanni Moretti. Il est aussi l’auteur de livres pour enfants. Il écrit pour le théâtre, pour le quotidien Repubblica et pour l’hebdomadaire L’Espresso. Il est directeur artistique du Salerno Letteratura Festival qui, cette année, a célébré sa dixième édition. Ses romans Lontano dagli occhi, Una storia quasi solo d’amore, et Dove eravate tutti aux éditions Feltrinelli ont été traduits en français. Il conduit l’émission radiophonique La Lingua Batte sur Radio Rai Tre. Dans le roman Senza Umani aux éditions Feltrinelli, Paolo Di Paolo interroge les désastres climatiques de nos vies individuelles. Les années sans été, les désirs furieux comme des averses tropicales, la sécheresse de l’espoir, le gel qui engourdit et cache. Et puis le dégel, qui ramène enfin la lumière. “Paolo Di Paolo aborde un thème peu exploré : la mémoire est un trouble. Il y a ceux qui se souviennent trop, ceux qui se souviennent moins, ceux qui ne perçoivent pas le passage du temps. Nous sommes tous figés entre des versions déconnectées du passé. Il n’est pas facile de lire la vie telle qu’elle se déroule. Un roman magnifique et audacieux” (André Aciman).
Fabio Deotto, né à Vimercate, obtient en 2004 un diplôme en biotechnologie à l’université de Milan Bicocca avec une thèse sur l’évolution moléculaire du virus VIH-1, puis se consacre entièrement à l’écriture et à la traduction. Après avoir travaillé comme journaliste scientifique et culturel, il fait ses débuts en 2014 avec le roman Condominio R39. En 2021, il publie l’essai-reportage sur la crise climatique The Other World. Life on a Changing Planet, lauréat du prix du jury des lecteurs de Biella. Il a collaboré avec divers journaux, dont Wired, Esquire, Corriere della Sera, Il Sole24Ore et Massachusetts Review.
Dans son roman L’altro mondo. La vita in un pianeta che cambia aux éditions Bonpiani Fabio Deotto nous emmène raconte les Maldives où les plages disparaissent, Miami où les routes sont reconstruites au mètre près, la Louisiane qui s’enfonce à perte de vue, la Franciacorta où le vin devient chaque année plus difficile à produire tandis qu’à Venise l’eau salée consume un patrimoine artistique inestimable et d’autres villes se vident de leurs voitures et se remplissent d’animaux. Au cours des dix dernières années, la crise climatique est passée du statut de problème des générations futures à celui d’urgence desgénérations actuelles. Pourtant, bien que le monde dans lequel nous vivons ait changé au point d’être méconnaissable et qu’il soit désormais très éloigné de celui dans lequel nous avons grandi, nous continuons à le voir inchangé. Les nombreux angles morts qui obstruent notre perception de la réalité en sont la cause. Ce livre cherche à jeter un nouveau regard sur les histoires réelles de personnes déjà contraintes de faire face à une planète plus chaude, tout en explorant les ballasts cognitifs et culturels qui rendent si difficile l’acceptation du changement en cours. Le résultat est un reportage narratif qui nous aide à voir le nouveau monde dans lequel nous apprenons à vivre.
Conférence en ligne et en français Caelum, non animum mutant. Exemples littéraires de l’action de l’homme sur la nature par Michele Borsatti à 17h30 au Forum de Talence
Michele Borsatti enseigne les disciplines humanistes dans les écoles supérieures depuis 1998. Après des études en lettres classiques et philosophie, il s’est perfectionné sur la Renaissance italienne. De 1991 à 2002, il a collaboré, en qualité de publiciste, avec le journal Il Resto del Carlino s’occupant en prévalence de culture et de spectacles et, de 2010 à 2014, avec la revue Rassegna dell’Autonomia scolastica. Il a collaboré avec la maison d’édition Palumbo pour la rédaction de manuels scolaires et il est un des auteurs du texte Opre Gentili e amore intellettivo sur un siècle d’instruction magistrale à Ferrare. Depuis 1994 il tient des conférences et des cours pour différents organismes et associations culturelles. A l’occasion du bicentenaire de la naissance de Giuseppe Verdi et de Richard Wagner (2013), il a écrit l’essai La Battaglia Prosegue sur la relation entre la musique et la littérature à la fin du XIX et le début du XX siècles publié en 2015 dans I Quaderni del Cardello.
Rencontre en français avec l’écrivain Francesco Maselli autour de son récit “L’Italia ha paura del mare” (L’Italie a peur de la mer), aux éditions NR Edizioni. Modération assurée par Stefania Graziano.
11h au Prieuré de Cayac à Gradignan (dans le lieu de l’exposition toujours en cours sur les mosaïques de Ravenne).
Francesco Maselli est un journaliste spécialisé dans la politique internationale, auteur du podcast Cavour et correspondant en Italie du quotidien français l’Opinion. Il a également écrit pour Il Foglio, Limes et Rivista Studio et a été l’un des auteurs de 24 Mattino, l’émission matinale de fond sur Radio 24.
L’Italie a peur de la mer rassemble une série de reportages et d’essais inédits pour raconter ce sentiment qui, malgré ses anomalies, influence l’État italien et son opinion publique depuis cent cinquante ans. Dans son travail, Francesco Maselli s’est laissé guider par son attitude journalistique, enquêtant à la première personne, se rendant dans des lieux symboliques pour respirer l’air marin, percevoir les bruits des ports et des criques, et rencontrer le découragement du monde italien qui, au contraire, travaille avec la mer et la vit tous les jours.
La rencontre sera suivie, si le temps le permet, d’un déjeuner sur l’herbe, prévoyer nappes et petits-plats, un verre de vin sera offert par l’association.
Lors du festival une attention particulière est portée à l’environnement et au changement climatique avec, lors de la journée du 6 avril, une table ronde, une conférence, une rencontre avec un écrivain vénitien et la projection d’un documentaire sur Venise, ville emblématique de cette thématique. Nous terminons le festival au Prieuré de Cayac de Gradignan par deux exposés plus scientifiques, mais toujours destinés au grand public, pour mieux comprendre les enjeux actuels :
14h00 – Claude Bacchiana « variations du climat d’hier et d’aujourd’hui » : cette conférence aborde de manière factuelle les grands paramètres du climat à savoir le soleil, l’océan, l’atmosphère et les volcans. Chacun de ces paramètres est analysé ainsi que son influence sur le climat. Nous aborderons ensuite les archives géologiques, c’est à dire les différents paramètres enregistrés au cours des temps géologiques qui permettent d’évaluer les climats du passé. Cette conférence se place délibérément sur le long terme à l’échelle géologique mais nous aborderons aussi le rôle de l’humanité dans l’évolution des climats.
Après une thèse universitaire en géologie Claude Bacchiana a travaillé à l’université d’Abidjan puis à la direction des hydrocarbures de Cote d’Ivoire. Rentré chez ESSO à Bordeaux, il s’est intéressé à la géologie des bassins Aquitains et Parisiens. Puis il a travaillé aux USA, en Bolivie, au Pérou, en Norvège et au Royaume Uni. Enfin il a donné des cours de stratigraphie dans de nombreux pays pour le compte de l’institut français du pétrole. Actuellement il est co-président de l’association CapTerre ou il participe bénévolement à de nombreuses actions de vulgarisation scientifique.
14h45 – Francis Bichot « l’hydrogéologie des Charentes et du marais Poitevin » : zone de seuil entre 2 bassins et 2 massifs anciens, l’ex-région Poitou-Charentes est riche en eaux souterraines avec des enjeux forts entre l’alimentation en eau potable, les activités agricoles et les débits des rivières. Francis BICHOT fait un tour d’horizon des différentes ressources en eau souterraine de la région et leurs grandes problématiques quantitatives et qualitatives, avec un focus sur le Marais-Poitevin. Un état des lieux très d’actualité avec le stockage des eaux hivernales pour une utilisation agricole en été.
Titulaire d’un doctorat en géologie structurale de l’Université de Bordeaux 3 et d’un Master en Informatique Industrielle du CESI de Blanquefort (33), Francis Bichot a passé près de 25 ans au BRGM en tant qu’ingénieur hydrogéologue puis Directeur du Service régional Poitou-Charentes. Il a créé en 2015 son bureau d’études, Eau Roche Environnement, spécialisé en géologie, hydrogéologie, géothermie, avec des compétences dans les outils informatiques de modélisation hydrogéologique. Il est par ailleurs collaborateur de l’Etat à travers ses missions d’expert judiciaire et d’hydrogéologue agréé dans 7 départements, ainsi qu’en tant d’expert agréé en géothermie pour la Nouvelle-Aquitaine. Il est notamment membre du Comité Français d’Hydrogéologie, de la Société Géologique de France et de l’Association des Géologues du Sud-Ouest.
Les soutiens institutionnels et les liens avec nos partenaires sont importants pour le festival, ils sont une forme de reconnaissance du rôle de la culture dans la cité et de l’engagement des bénévoles depuis des années maintenant.