Table ronde « Etre femme au sud » : célébration de Goliarda Sapienza avec Manuela Spinelli, Serena Tedesco et Nathalie Castagné
Table ronde en ligne (envoi du lien sur demande)
Manuela Spinelli est maîtresse de conférences à l’Université Rennes 2, spécialiste des études de genre, de littérature et civilisation italiennes. Elle est co-fondatrice de Parents & Féministes, association qui œuvre pour une parentalité égalitaire. Ses recherches et travaux portent sur la construction des masculinités et des féminités, sur la littérature du travail et son lien avec les identités de genre, sur la maternité. Elle a publié de nombreuses œuvres parmi lesquels il faut citer « Eduquer sans préjugés. Pour une éducation non sexiste des filles et des garçons » en 2021, « Donne e sud. Percorsi nella letteratura italiana contemporanea » en 2018. Rappelons aussi son passage à France Culture en 2021 avec « Droits des femmes. Construire l’égalité par l’éducation ».

Serena Todesco est traductrice littéraire et chercheuse en littérature italienne contemporaine. Elle a écrit de nombreuses œuvres sur la mémoire des femmes en littérature et a dédié plusieurs essais à des autrices qui ont écrit sur le Sud et/ou sur la maternité (Elena Ferrante, Michela Murgia, Anna Maria Ortese, Maria Rosa Cutrufelli, Nadia Terranova, Maria Attanasio, Giuliana Saladino, Maria Occhipinti, Viola Di Grado, Slavenka Drakulić). La Sicile est au centre de sa monographie « Tracce a margine. Scritture a firma femminile nella narrativa storica siciliana contemporanea” (Pungitopo 2017), tandis qu’en 2021 est sorti « Campo a due. Dialogo con Maria Rosa Cutrufelli » (Giulio Perrone Editore), une conversation sur les écritures, les féminismes et les cultures des femmes. Elle vit à Zagreb depuis plusieurs années.

Après des études de philosophie et de chant, Nathalie Castagné, née et vivant à Montpellier, s’est largement consacrée à la traduction, sans cesser de pratiquer l’écriture qui l’avait de loin précédée. Son dernier livre publié – au Seuil, en 2001 – est « L’Harmonica de cristal ». Après divers travaux (Dario Bellezza, Collodi (Pinocchio), Saba, Pasolini, Elisabetta Rasy, Maria Rosa Cutrufelli, Paolo Barbaro, Marco Tullio Giordana, Dacia Maraini, Raffaele La Capria…), le hasard a mis sur son chemin « L’Art de la joie », de Goliarda Sapienza, qu’elle a traduit et qui a paru une première fois en 2005 aux éditions Viviane Hamy. Sans pour autant en négliger d’autres (notamment « Giorgio Vigolo, pour La Virgilia », paru aux éditions de La Différence en 2013), elle n’a plus abandonné cet auteur et s’est désormais lancée pour les éditions Le Tripode dans la traduction de son œuvre complète.
